[Mes reprises] Pitchoun Melody, autobiographie

Mulan => je parlais des photos de Pitchoun, pas celle de Atie, évidemment...

Merci Line !
Ben je remets pas l'adresse de l'image : on la voit très bien sur ton post...


Tu vois So, que je peux mettre des tof, mais c'est vraiment galère, quoi !

J'essaye avec servimg :
Soit j'ai un bug, soit ton site n'est pas une si bonne idée : impossible d'y créer un compte (y a pas le bouton !).

Dory m'a expliqué 2 ou 3 trucs...sans trop comprendre pourquoi je bloquais comme ça.
J'ai réessayé ce soir, mais le résultat est identique : le pb semble venir du mdp...

Bref, aujourd'hui, j'ai sauté avec Pitchoun (je raconte à sa place : il fini son foin).
Jusqu'ici, les séances de sauts se déroulaient entre "plutôt bien" et "catastrophique" (surtout en cross). Le pb était que Pitchoun chargeait plus ou moins les obstacles et partait encore plus plein balle à la réception.
Evidemment j'avais peur avant et après le saut (mais pdt, j'adore !).

Et donc aujourd'hui, j'ai changé de méthode de monte : et la séance a été fabuleuse.

Avant ma chute, je mettais bcp de tension dans les rênes : j'avais constaté que ça aidait Pitchoun a monter son dos (et donc à sauter plus haut sans faire de faute).
Lorsque j'ai repris les séances de saut, j'ai procédé de même.

Mais cette tension dans les rênes crispait Pitchoun : j'en perdais le contrôle.
En plus, son dos a pris bcp de force, il n'a plus besoin d'être "tendu" ainsi pour sauter correctement.

Donc aujourd'hui, peu de main à l'abord, en restant bien en arrière...
Et miracle : un cheval régulier du début à la fin, avec des sauts très convenables...et une Mumu en extase !
J'ai même enchainé le tout début du parcours de CSO du BPJEPS (à la quote de l'exam) : comme une lettre à la poste, j'ai trop kiffé !
En y repensant, j'aurai du continuer à enchainer au lieu de m'arrêter comme convenu auprès le n°2 !

Cet après-midi : longe enrênée (car l'exam de travail à pied a été avancé : c'est demain !!!). A priori, de ce coté, ça devrait aller.



Comme je me suis réconciliée avec le CSO et Pitchoun, la question de savoir si je passe le PB avec lui ou pas se repose.
Comme je doutais de passer les épreuves de CSO et de cross avec lui vu la trouille que j'avais, j'avais prévu d'envoyer Pitchoun au pré pour l'été : je voulais le bosser dans l'optique du BP. Si pas de BP avec lui, autant qu'il prenne le vert.
Mais après la séance de ce matin, je me repose la question dans l'autre sens : et si je passais le BP avec lui, finalement ?
Du coup, il peut faire une croix sur ses 2 mois de pré !

Hier, j'ai ressauté avec ma dame.
Mais j'ai été trop vite sur les barres, comme je le faisais avant...
Ma dame s'est faite crier dessus par le monsieur.

Finalement il a dit que je ne passerai "certainement pas" le BPJEPS avec ma dame...
J'ai senti qu'elle en a été attristée. Moi, je sens que je vais avoir des vacances !
Mais il parait que chez Idole, y a des travaux, alors je ne pourrai pas y aller. Ma dame cherche un "plan B"...


L'après-midi, ma dame m'a amené à la douche : elle m'a recouvert de mousse, même sur la tête !
Après, j'étais tout brillant...
Elle m'a tressé (j'aime toujours pas ça) et préparé pour une séance de longe. Quand j'étais prèt, elle est partie...pour revenir en "pingoin" !
Elle étais énervée, surtout que tout le monde lui criait dessus parce qu'elle était en retard.
Elle a commencé à me tourner en carrière. Puis elle a accroché les ficelles et nous sommes entrés dans le manège. Deux personnes y étaient installées au fond : ma dame m'a longé pendant qu'ils nous regardaient...
Comme ma dame était un peu crispée, j'avais du mal à m'arrêter. En revanche, je me suis appliqué pour prendre le galop sagement (souvent, je fais un départ canon ! ).
Puis nous sommes ressortis et ma dame m'a lâché au paddock (sans mes affaires de longe, hein !).

Il parait que ça s'est bien passé, même que "tout le monde l'a eu". Je ne sais pas quoi..."le travail à pied" je crois, ou qq chose comme ça.

Merci...

Hier, ma dame m'a monté "comme avant" : les rênes sur l'encolure, elle me dirige à l'assiette et à la voix, aux 3 allures. J'ai même réalisé et des cessions à la jambe (au pas et au trot), et même des épaules en dedans (au pas).
Nous étions tous les 2 dans la grande carrière.
Mais le monsieur qui passait par là a crié sur ma dame : "travaille le au lieu de faire de la rando !". Mais ma dame lui a répondu sur le même ton...le monsieur n'a pas aimé.
Et nous avons continué à enchainer un huit de chiffre : galop à gauche, trot, galop à droite, trot, galop à gauche, trot, galop à droite, etc...sans que ma dame ne touche aux rênes.
Puis elle me demande une forte accélération, un petit tour autour d'Eija, et arrêt à la voix.

Au box, ma dame me désselle et me retire le filet. Et hop, nous repartons brouter, à cru et au licol d'attache (ma dame me dirige avec la longe).

Après la pause de midi, ma dame m'a apporté 2 petites boules rouges. Elle m'en présente une, je la sens : jamais senti cette odeur, elle ne m'inspire pas. Elle semble vouloir que je la mange : je prends la boule en bouche. Mais non, ça ne m'inspire vraiment pas et je la recrache tout de suite.
Elle l'a récupère et me la glisse au coin des lèvres en me levant la tête en déclarant " goûte au moins, avant de décréter que tu n'aimes pas".
Mais j'ai pas envie de goûter sa boule rouge, moi ! Je recrache...
Mais en recrachant, la boule s'ouvre sur mes incisives avant de tomber au sol.
Hummmm...hummmmmm, ben finalement, je reveux bien la boule : c'est hachement bon, finalement !
Hop, je la déguste...rha zut, y a un truc dur au milieu...j'essaie de croquer, mais c'est trop dur, alors je suçotte le noyau avant de le recracher.
Et je me régale de la 2nd boule rouge, toute aussi délicieuse...et je n'en recrache que le noyau.

J'avais trouvé le Paradis des Chevaux pour Pitchoun.


Mais il ne peut pas y aller avant septembre/octobre...
Du coup, à moins d'une solution de secours, (précision : le pré de Calan ne sera pas dispo avant août) Pitchoun reste entre les 4 murs de son box de Kerguelen. Chu trop déçue...

C'est où ce paradis?

Dommage que je n'ai que des nénettes sinon je t'aurais dit de l'emmener ici... Enfin je laisse traîner mes oreilles si j'entends parler d'une solution je te préviens...

C'est à Mériadec, un peu plus loin que Ste Anne D'Auray...

Lundi, séance en carrière, avec le monsieur au milieu. Et ben pfiou, je me demande qui de nous deux en a le plus bavé : moi ou ma dame ?
Elle, elle était à fond sur les rênes et "les jambes dedans" comme disait le monsieur. Du coup, j'étais un peu crispé, le nez en l'air. Et le monsieur reprochait à ma dame de ne pas me décontracter...
Hummmmm, comment pourrais-je me détendre dans de telles conditions ?



Bref, de toute façon, c'est de l'histoire ancienne tout ça.
Aujourd'hui, j'ai fait une promenade en Pitchoun Mobile (en camion, quoi !).
J'en suis descendu dans un endroit inconnu. Ma dame m'a amené jusqu'à un pré : presque un hectare pour moi tout seul.
Enfin, j'aurais préféré le partager avec un copain...ou une copine !
Surtout que j'ai plein de voisins, et même des voisines à bébés !!!
J'ai commencé par chanter une chanson de bienvenue à tous (même si c'est moi qui "débarque"). J'ai trotté et galopé un peu partout pour faire la longueur du pré où je vois mes voisines et mes voisins. Ils sont tous de l'autre coté de la route...

Ensuite, j'ai brouté.
Et j'ai exploré le fond du pré. Là où je suis loin des voisines et des voisins.
Comme le seul intérêt est que l'herbe y est meilleure, j'en suis vite revenu pour voir mes voisines et mes voisins.
Et puis sur la route, un monsieur est passé sur une petite machine à 2 roues : je suis allé vers lui en trottant et en lui chantant une chanson de bienvenue. Je crois que je lui ai fait peur : il a failli tomber dans le fossé...
Et puis plus tard, c'est tout un groupe de jeunes garçons, tous habillés pareils (des "scout" ?!?). Je suis allé droit sur eux au galop, et en leur chantant une chanson de bienvenue : y en a 3 ou 4 qui ont fait un énorme écart, jusqu'au milieu de la route...je les ai accompagné le long de la cloture. Mais ils ont traversé la route pour s'en éloigner...
Ensuite, une famille est passée avec un bébé à roulette : je suis allé les voir en leur chantant une chanson de bienvenue. A eux aussi, j'ai du leur faire peur...mais ils sont restés me regarder en disant que j'étais beau.

Ma dame m'a demandé si je comptais agresser tous les passants.

Je ne les agresse pas : je les accueille très chaleureusement !
Chu trop content d'être là !

Oui, il parait que j'y resterai, tant que mon pré à coté de mon-pote-Idole ne sera pas opérationnel. Il parait qu'on y construit une carrière juste à coté, et que mon pré a été "modifié" pour les travaux (y a pu de clôtures pour que les engins circulent).


Aujourd'hui, ma dame est venue me chercher à mon nouveau pré.
Elle m'a emmené à un nouvel endroit, apparemment une écurie. Il y avait toute mes affaires, ma selle, mon filet et tout...
Ma dame m'a préparé.
Et nous sommes allés dans une grande carrière. Je n'y ai pas galopé : petite détente rapide au pas et au trot.
Puis boulot : jambettes par ci, jambettes par là...un vrai festival de jambettes.
Jambette à droite, j'avance de 3 pas, arrêt, jambette à gauche, j'avance de 3 pas, arrêt, jambette à droite, etc...
J'en ai même fait sans ordre vocal (juste avec son pied qui touche mon épaule).

Et puis ça s'est compliqué...
Elle me demande de marcher...et alors que j'avance, elle demande une jambette.

Heu, je me pousse, me traverse, marche de coté...alors, elle me place le long du bord de la carrière : j'en aurais grimpé sur le talus, tellement sa demande me semblait incompréhensible, j'ai jamais fait ça !
Je pige pas...
on change de main, et pareil : je pars sur le coté, m'arrête, recule...
C'est pas mieux à l'autre main.
On refait un peu de trot "pour remettre en avant et changer les idées".

quand elle recommence sa nouvelle demande, je tente de repartir au trot. Et le même cirque recommence : je me traverse, tribuche sur le talus, m'arrête et recule.
J'étais à un cheveu de la révolte par cabrage, je commence à secouer la tête en m'acculant.

Finalement, ma dame m'octroie une pause.
Alors je fini par m'endormir au bout de 5 minutes.
Et on dit que la nuit porte conseil...

Quand ma dame reprend les rênes, elle me remet le long du talus et recommence sa demande inconnue.
Alors j'ai tout mélangé : jambette à gauche, puis à droite, puis à gauche, le tout en avançant.
J'ai toujours rien compris, mais ma dame est descendue immédiatement avec plein de caresses et elle m'a désanglé.
Elle m'a désellé à la voiture. Et en rentrant au pré, elle avait un seau avec plein de bonnes choses !

Oups, il s'est passé tellement de choses depuis jeudi que j'ai même pas eu le temps de venir tout raconter !


Commençons par vendredi : suite de la séance de la veille.
Mais avant : grand nettoyach ! avec douche/shampooing et tout. Comme il fait chaud, ça fait du bien...sauf la tête (l'eau qui coule sur la tête, ça me rappelle de mauvais souvenirs, sauf que c'était du sang) : même avec un simple chiffon, je rechigne à ce que ma dame me la lave.
Puis, elle me selle alors que je suis encore tout mouillé.
Même détente, même progression dans le festival de jambettes. Arrivé au moment où je dois en faire en marchant, je m'exécute de façon plus ou moins isolée : j'ai compris.

Et puis ça s'est compliqué. A chaque pas, elle m'a demandé une jambette : droite/gauche/droite/gauche/droite/gauche. Je frappais le sol du sabot à chaque fois.
En fait, à la 5e jambette d'affilé, j'ai commencé à cafouiller et m'a dame m'a arrêté le coup d'après.
Elle m'a caressé très fort en descendant.
Elle m'a dit qu'elle était émue : "je ne pensais pas que tu me ferais un si beau pas espagnol si vite, merci".
De rien !
Elle me donne mes granus à l'aire de douche. Elle me ramène ensuite au pré : je broute alors qu'elle reste me surveiller...et j'attends qu'elle soit partie pour me rouler dans la poussière !

Et le lendemain.
Aïe, aïe, aïe...ça a commencé tôt, par une inconnue qui est venue m'attraper au pré. Je ne l'aurais jamais suivie si elle n'avait pas eu mon licol habituel...
A l'écurie, je retrouve ma dame et celle d'Oumiak. Super, elle est là ???
On dirait que non...
Pire, on me rattache à la douche et ma dame sort le shampooing et allume l'eau. Mais j'ai été shampooinné la veille !
C'est ma queue qui y a eu droit. Lorsque le jet atteignait le bout du couard, ça me faisait un effet terrible : je n'ai jamais rentré autant les fesses !
Ma dame a même déclaré que si un jour j'avais du mal à monter de dos et abaisser les hanches, elle n'aurait qu'à sortir un tuyau ! J'aime pas son humour...
Puis, on m'a mis les bandes et embarqué dans ma Pitchoun Mobile.
A la descente, ma dame me panse puis m'emmène en main.
J'arrive alors dans un endroit étrange : le sol est recouvert de gros cailloux, il y a bcp d'humains, certains sont habillés bizarrement, il règne une ambiance qui me stresse. Je presse le pas pour traverser cet endroit au plus vite : ma dame proteste de ne plus être en tête.
Nous faisons demi-tour. Ma dame s'approche d'un groupe d'humain très colorés. Elle leur explique que "c'est ma première fête médiévale et qu'il faudrait m'habituer à la musique". Les gens ont alors pris d'étranges objets et ont commencé à faire du bruit avec : l'un tapait sur le sien, l'autre soufflait dedans et une jeune femme tripotait le sien du bout des doigts. Ca m'a bcp stressé. Mais en même temps, ça n'était pas douloureux, ni même agressif de leur part. C'était juste inconnu pour moi. A défaut de me calmer vraiment, j'ai tenté de sentir leurs drôles d'objets...mais je me suis bêtement fait peur tout seul et j'ai bousculé ma dame...et celui qui soufflait dans son instrument... mais il ne m'en voulait pas car il m'a caressé le nez.
C'était ça, de la musique ?

Ensuite, ma dame a trouvé un groupe d'hommes, tout de noir et blanc vêtus. Elle leur a donné les mêmes explications que précédemment...et là, les hommes se sont mis à taper des mains. Ca faisait bcp de bruit, car ils étaient nombreux et tapaient de plus en fort (à la demande de ma dame !). Ca m'a aussi stressé...

Retour au camion pour me seller. Ma dame a revêtu une grande robe blanche.
Quand elle se met sur mon dos, sa robe recouvre ma croupe, et ça me stresse.
Nous retraversons la ville en cailloux, avec tout les gens bizarres. La dame d'Oumiak et l'inconnue nous suivent...mais je marche très vite, parce que ça je suis stressé.
Nous nous joignons à un groupe de gens très bizarres. Tout le monde semble attendre quelque chose. Finalement, ma dame me fait revenir un peu sur mes pas et je vois...DES COPAINS !!!
Ils sont cinq, très gros, et couillus comme moi.
Je me mets devant eux. Ma dame me demande des jambettes et même un peu de pas espagnol. Il y a énormément de monde sur les trottoirs à me regarder. Ca me stresse.
Puis ma dame me demande d'avancer. Le monde tape des mains, ça me stresse. Derrière moi, j'entends plein de bruit (de la musique et des cris) : ça me stresse...
Les gens tape des mains près de moi, ça me stresse bcp.
Les gros chevaux derrière moi aussi sont stressés, ça me stresse.
Mais petit à petit, je stresse un peu moins. On s'arrête régulièrement, et je cesse de trépigner à ces moments là. Alors ma dame m'approche des gens :
des mains me touchent, il y en a plein...partout : le nez, les joues, le chanfrein, l'encolure, les épaules...ça m'apaise. Ce sont surtout des enfants, je ne vais pas les bousculer.
Ma dame me redemande des jambettes et du pas espagnol, mais je m'emmèle un peu les pinceaux.
A chaque arrêt, ma dame m'approche de la foule : des dizaines de mains m'ont caressé. Je me laisse faire sans bouger.
Puis retour au camion, tout seul par des rues désertes, mes gros copains sont partis par une autre rue. Ma dame me désselle, me bande, m'embarque, me débarque et me renvoie au pré, avec mes granus.
Ouf, rude journée !

Et le lendemain, devinez quoi : on recommence. Sauf que la dame d'Oumiak n'était pas là. A sa place, il y avait un vieux monsieur.
J'ai eu droit à la douche et au shampooing le matin, mais que sur mon coté gauche.
Ma dame ne m'a pas emmené à pied dans la ville étrange. Mais elle m'a tressé la queue et la crinière (j'aime pas trop, ça tire sur les crins).
Quand elle a mis sa robe sur ma croupe, j'ai rien dit.
Le vieux monsieur a changé d'apparence : il a transformé ses jambes en une machine à une seule roue, et sa tête...est devenue une espèce de grande tête de cheval.
Ma dame l'appelle "l'hippocampe à roulette"
Mais ça ne m'a pas stressé du tout : je trottais juste derrière lui. Ca ma juste fait bizarre quand il s'est arrêté car le monsieur est descendu de sa roue d'un coup...
J'ai retrouvé mes gros copains. Ils semblaient plus stressés que la veille, alors ça m'a un peu stressé aussi.
Ma dame m'a demandé des jambettes et du pas espagnol, mais je me suis encore emmèlé les pinceaux.
Puis on a avancé. Je voulais que ça se termine vite, alors j'ai marché vite. Mais ma dame me ralentissait tout le temps.
Les gens tapaient des mains.
Et derrière moi, les copains étaient très très stressés : y en a même un qui a à moitier sauté dans la foule !!!
Et puis malgré tout celà, je me suis apaisé.
Alors ma dame m'a demandé du pas espagnol que j'ai plutôt bien fait. Des jambettes. Et les gens ont tapé des mains, j'ai pas du tout stressé. J'ai été voir les enfants qui m'ont caressé partout.
J'étais zen. Après tout, la veille, tout celà m'avait inquièté, mais ça n'avait pas été douloureux. Ca m'avait fatigué à cause du stress, alors si je ne stresse pas, ça ne sera pas fatigant, logique non ?
Le défilé, ça n'est que du pas et de l'arrêt, avec des jambettes et un peu de pas espagnol...D'ailleurs je me suis souvent emmèlé les pinceaux, ça m'a énervé, alors j'ai reculé et j'ai fini par lever les 2 en même temps !
De retour au camion, accompagné de l'hippocampe à roulette, le vieux monsieur est descendu de sa roue derrière moi. Et là, j'ai eu ma grosse frayeur de la journée : j'ai cru qu'il était décapité !!!
L'hippocampe (qui avait déjà perdu sa roue), perdait maintenant la tête !
J'ai eu hyper peur !!!
Mais le vieux monsieur a remis sa tête d'hippocampe et l'a ré-enlevée. En fait c'était son casque qui avait cette drôle de forme !

Le monsieur m'a donné des cerises ! J'adore trop !
Et du pain et une carotte.
Puis retour au pré, avec mes granus.

Désolée pour la photo, je suis tellement maudite, que même imageshack veut que je crée un compte (c'est nouveau), et biensur, ça ne marche pas !

Et ben quelle expérience ! Bravo pour ton courage

Rhô qu'est ce qu'il nous fait imageshack...

J'attendias que tu aies raconté tes aventures:






Et si vous voulez voir mes plus belles photos de la fête => http://www.ipernity.com/doc/161459/album/198280?from=8618439&at=1280231605

plus il vieilli, plus il devient canon, ce beau mec!!!

C'était les fêtes médiévales d'Hennebont.

En août y en aura d'autres mais ailleurs en France... Pour les dates et co => http://www.adagionline.com/calendrier.asp

C'est tout ? 5 pauv' photos de moi ?

Si je suis si beau, fallait mitrailler plus que ça !


Bon, je raconte la suite of my life :

Samedi soir, ma dame m'a annoncé que nous irions probablement à un concours de TREC en septembre.
Du coup, il faut que je me prépare.

Hier : travail à pied.
Au programme : contre-haut et contre-bas au pas et au trot. Il y en avait 2 à enchainer (il parait que ça s'appelle un "piano") : tantôt le premier au trot et le second au pas, tantôt le contraire...avec une pause mûre entre les deux ! Ma dame m'en cueille...
Cool.

Et puis couloir de barre (toujours en main !) : au pas, au trot et en reculant.
Plus compliqué : la mania, ça dessine un zig-zag entre des barres. Je les ai svt touchées et ma dame râlait...surtout qu'on a fini par un truc dur : elle a élargi les barres du zig-zag pour que je le fasse en reculant !!!
C'est hyper pas évident. J'ai fini par y arriver, mais en plusieurs fois...


Et aujourd'hui, travail monté.
Détente sur la "précision" (j'aime pô, c'est chiant de faire 15 fois la même volte, surtout qu'à coté, on avait séparé 2 copines qui ne cessaient de s'appeler : je leur répondais...et n'étais pas du tout concentré ! )
Tout ça parce que la semaine dernière (je ne l'ai pas raconté) : ma dame et moi avons pris un cour particulier. Où il en est ressorti que je ne m'incurve pas pour de vrai, sans bosser donc, et où je décide où je passe...La séance avait eu pour objectif : "la précision du tracé". Je devais refaire X fois une volte, bien ronde en repassant pile au même endroit à chaque tour...alors que je crevais d'envie de me rapprocher de la porte...

Bref retour à la séance du jour :
Après une détente aux 3 allures dans l'incurvation, épaule en dedans au pas, puis travail en contre-incurvation au trot, pour finir sur du contre-galop.
Et tout ça pourquoi ?
Pour bosser sur "le trefle" : il faut tourner autour de 3...bah là, c'était 3 obstacles puisqu'on était dans la carrière de CSO. Mais pas tous à la même main. Ma dame a opté pour rester sur le même pied et donc, tourner à faux sur une des boucles "parce que je ne change pas de pied à la demande".
Ah ouais ? ben je sais quand même changer de pied quand on ne me le demande pas...
Pfiou, n'empêche que c'est dur...
J'ai pas trop mal réussi. Mais un monsieur est passé par là, et ma dame a voulu lui montrer : le monsieur est parti avant que je ne réussisse car je changeais de pied tout le temps (ou me désunissais).
Mais j'ai finalement fini par y arriver !

Oulà, j'ai presque un mois de retard dans mes récits ?

Heu, alors y a eu un jour où la dame d'Oumiak est venue et elle a aidé ma dame à sauter.
Y a eu une autre fois où nous étions juste tous les 2 : après une bonne détente à l'obstacle, j'ai du passer un "directionnel" : c'était juste un petit soubassement, il faisait même par 1,5m de front.
Comme je ne le sautais pas vraiment au milieu, j'ai du le faire plusieurs fois...rhalàlà, cette foutu précision !

Et ce jour là, j'ai aussi sauté un trou, mais j'aime pas : ça fait peur, alors je suis passé à coté 2 fois de suite.
Comme il faisait très chaud, ma dame m'a tout douché, et surtout l'entrecuisse : toute mousseuse et pleine de sable !


La fois suivante, j'ai fais un chouette balade avec Magellan. Il vient de Normandie, comme moi, sauf que lui c'est un "cob" : il est aussi grand que gros !
Il était monté par un monsieur. Et le monsieur était d'accord pour que je sympatise avec Magellan : nous avons bcp couiné en nous sentant, mais on est plutôt pote !
En début de balade, le monsieur a demandé à ma dame si elle "escaladait".

Et comme elle a répondu "oui", le monsieur nous a fait passé dans des endroits de ouf : il n'y avait pas de chemin et à un moment, nous avons grimpé un bon raidillon...
Le monsieur expliquait qu'il ne passait par là avec les autres cavaliers "de concours", pas habitués à "escalader". Et il était content de voir ma dame monter rênes en guirlande : il disait qu'il était le seul à monter ainsi en balade jusque là.
A un moment, Magellan est parti devant au galop. Au prétexte que le sol était trop caillouteux pour mes sabots non ferrés, j'ai du rester au pas : Magellan m'attendait en haut de la cote. Je voulais trottiner...mais pas ma dame "pour la maîtrise des allures du TREC".
M'énerve le TREC !

Serais-je sauvé ?
Il parait que le TREC du 12 septembre est annulé !
Ma dame me dit "reporté", ha zut, je sens poindre la désillusion...

Parce que là, ça devenait ennuyeux !
Les 2 dernières séances se sont déroulées ainsi :
Détente, avec travail sur les mobilisations d'épaules et de hanches, mais sans incurvation (c'est déjà ça).
Tout ça pour quoi ?
Pour travailler sur "la barrière" !
Ma dame a trouvé qu'une porte de box "poulinière" ferait l'affaire. Donc, en fin de détente, hop, elle me fait rentrer puis ressortir du box, en fermant la porte à chaque fois...même si elle râle un peu car à chaque fois, elle doit la lâcher parce que je m'en écarte trop. Ben quoi, je veux pas me la prendre !
Elle me le fait refaire au retour de la carrière, juste avant de mettre pied à terre...merci.
Parce qu'entre-temps, elle m'emmène à la carrière d'obstacle, mais pas pour sauter : pour me déplacer latéralement le long de barres au sol.
La première fois, il y en avait qu'une, et je la touchais souvent.
Mais la 2nd fois, j'ai tout bien fait du premier coup, alors ma dame en a rajouté une autre : j'ai 2 fois plus de longueur à effectuer, mais je le fais bien, sans toucher !
Ma dame m'a dit que la prochaine fois, les 2 barres formeront un angle : il faudra donc que je pivote à la jonction des 2 barres.
Hum, ça ne me fait pas peur.



Et l'autre jour, il avait bcp plu, surtout quand le ciel a fait du bruit. J'étais très énervé et les autres chevaux aussi.
Quand ma dame est arrivée, l'orage était fini depuis plusieurs heures déjà. Mais, je ne m'étais pas calmé, moi !
J'avais commencé par me roulé très soigneusement dans la boue fraiche.
Elle est venue vers moi, j'ai vu le licol à sa main et je me suis éloigné doucement. Comme elle me suivait, je prenais soin de ne pas m'approcher d'elle.
Finalement, elle m'a chassé !
J'espère qu'elle n'était pas pressée de m'attraper car je me suis lancé dans une course contre moi-même, avec effet Loréal et festival de coups de cul. Ca a bien duré 20 minutes !
Et pui j'ai trouvé une nouvelle blague inédite !
A un moment, je me suis arrêté...elle s'est approchée...m'a caressé et gratouillé...a disposé le licol devant mon nez...et je suis reparti pleine balle avant qu'elle n'ait compris !
Drôle non ? Moi, ça m'a bien amusé !
Bon finalement, je l'ai laissé me prendre.

Dans l'écurie, le temps que ma dame brosse ce qui pouvait l'être, il avait recommencé à pleuvoir.
Puisque je veux m'amuser, ma dame m'a dit que j'allais sauter en liberté.
Ha ?
Il y avait effectivement une espèce de petite carrière ovale avec de quoi mettre un obstacle sur ligne droite.
Ma dame avait un fouet. Il faut dire que j'étais subitement moins motivé. En plus il pleuvait dru maintenant.
Après une très courte détente (mouais, j'étais déjà échauffé et détendu, hein ! ), elle a monté les barres, et j'ai sauté 1m tout seul. Mais les 3 première fois, je faisais tomber la barre des postérieurs. Ma dame a fini par 'énerver et j'ai alors exécuté un saut magistral, avec les postérieurs qui passent à 20cm de la barre tellement j'ai basculé mon dos !
La séance s'est finie là dessus.

J'ai eu à mangé dans l'écurie. Et Magellan a rejoint son box : je suis attaché juste devant sa porte quand ma dame s'occupe de moi. Nous sommes restés qq minutes échanger les derniers potins équestres du troupeau...
De retour dans mon pré, je me suis empressé de me refaire une beauté : "cheval boueux, cheval heureux". Je suis très heureux !

Beuh, les vacances sont finies ?
Depuis une dizaine de jours, je ne voyais ma dame que vite-fait : une ration de granu, qq prunes/pommes/poireaux, une visite à l'abreuvoir, 2 gratouilles, 3 bisous et hop, elle repartait.

Et bien hier, elle m'a sorti du pré, brossé et sellé. Oups, ça sent le boulot. Mais les 3 séances précédentes n'étaient ni longues, ni intenses.
Et bien, c'est dur de s'y remettre. Ce ne fut ni long, ni intense, mais pfiou, j'ai bouffé de l'EED et de la contre-EED pdt 10 minutes au pas et au trot. Chu pu habitué !
A la fin, ma dame m'a fait qq flexions d'encolure, surtout à gauche. Il faut dire que j'ai tendance à résister de ce coté là...mais nettement moins en fin de séance.


Et aujourd'hui : petite balade (1/2h)
Chouette. Sauf quand il a fallut monter la longue, longue, longue pente. Pfiou.
"Mise en souffle, et mise en muscle".
Ma dame bossait aussi pdt ce temps. Pour elle, c'était "entretien musculaire" : elle a passé les 12 minutes de trotting en suspension sur les étriers...et les 5 minutes de pas en fin de balade, en suspension sans étriers.
Avant de mettre pied à terre, elle m'a fait rentrer et sortir d'un box, en restant en selle : à moi de bien me placer par rapport à la porte pour qu'elle l'ouvre et la referme, sans la lâcher...ça s'améliore, même si elle a quand même lâché la porte au début.

J'ai re-eu droit à une séance de gym tonique.
Travail sur le cercle : sortir les épaules, puis les rentrer, puis sortir les hanches, puis les rentrer. Aux 2 mains, au pas...et au trot, sauf le rentrage de hanche parce que j'y arrivais pas, alors ça a fini sur la piste, en tête au mur...
J'avais du mal à me concentrer, j'ai pu l'habitude. Et puis à main gauche, j'essaye de tout faire...pour en faire le moins possible.
Même que ma dame m'a un peu secoué 2 ou 3 fois : une petite pointe de galop pour remettre en avant. C'est vrai que je trottais mieux après !
En rentrant aux écuries, je suis rentré et sorti d'un box avec ma dame sur le dos. La fin était très bien faite, d'après ma dame.


Face à ma nouvelle habitude de ne plus lui laisser me mettre le licol, elle a pris une nouvelle habitude : celle de me le mettre avant de me donner mes granus, au pré. Des fois, elle râle "pffffff, 20 minutes juste pour lui donner sa ration". Dès que je suis servi, elle m'enlève le licol et elle repart.

Samedi matin, je suis allé la voir à la porte du pré. Et elle m'a mis le licol sans chichi, en 10 secondes.
Et elle m'a préparé. Direction la carrière du bas, celle avec plein de barres, de chandeliers, et tout. Elle a préparé son dispositif, à pied en me tenant du bout des rênes...pas pratique.
Et on a sauté !
Après une petite détente, elle m'a fait enchainer 3 obstacles en sauts de puce, puis elle a monté les cotes (mais ça restait tout piti : 50/60cm). Abord et trot, puis au galop, mais j'étais plus à l'aise en abordant au trot, vu l'espacement des sauts.
Enfin, nous avons enchainer 2 sauts isolés (un vertical et un oxer, env 80/90cm) avec une inversion de courbe entre les 2 (je change pas encore bien de pied à la demande), passage au trot, enchainement de sauts de puce, arrêt.
La première fois, nous avons pas très bien sauté les 2 nouveaux obstacles (le droit et l'oxer), alors nous avons recommencé. Les sauts étaient mieux. Mais j'ai galopé une foulée devant les sauts de puce...nous nous sommes arrêté là quand même.
Ma précédente séance de saut, c'était avec la dame d'Oumiak, il y a un mois...

Ma dame est allée voir un pestacle "d'expression équestre". Elle a trouvé ça chouette.
Du coup, elle se remet à un truc qui j'aime bien parce que c'est svt plus court et moins intense...le travail en liberté, et en licol, à la sauce "éthologique".

Elle m'a donc lâché dans le rond d'Avrincourt. Nous y avons révisé la maîtrise de l'Espace, de la Direction, et de l'Allure. Avec des demi-tour, tantôt par l'extérieur, tantôt par l'intérieur (soit en chassant les hanches, soit par aspiration).
C'était lundi.

Mardi, après une petite mise en route du même genre, elle m'a monté : il faut dire qu'elle m'avait sellé avant de me lâcher dans la rond d'Avrincourt.
Je n'avais sur le nez que mon licol d'attache, et ma dame ne me dirigeait qu'avec la longe d'attache, même pas attachée de chaque coté : effet d'ouverture ou d'appui selon le coté...
Après une courte détente aux 3 allures comme ça, boulot : voltes. Elle vérifiait que je m'incurvais de moi-même, au pas (ben oui, parce qu'au trot, j'ai tendance à pas le faire avec 2 bonnes rênes, alors avec juste une longe... ).
Puis...EED ! Selon le sens, elle changeait de coté à sa longe pour pouvoir agir sur mes épaules. Au pas, biensur.
Et enfin, tête au mur. Toujours au pas, toujours avec la longe du coté où y a besoin. A main droite, j'étais un peu perdu, mais j'ai fait du mieux possible. A main gauche, j'ai fait style "je comprends pas, faut aller vers le milieu ?" Mais finalement, j'ai fait 1 ou 2 foulées correctes et la séance s'est finie là.