A la recherche de la clé

Episode 1 : Visite Nocturne

Valdo était blotti au fond de ses draps mais ne parvenait pas à dormir. Il se retourna une fois de plus et fit sursauter son pauvre chat qui dormait tranquillement à ses pieds.

Le bruit d’un éclat de verre au rez-de-chaussée l’alarma, il s’assit sur son lit, près à bondir. Mais il se souvenait des paroles de son père : « Si un danger se présente, cache toi. Quoi qu’il arrive, ne te montre pas. » Il hésita cependant quelques instants à sortir de sa chambre mais lorsqu’il vit la lumière de l’escalier s’allumer sous sa porte et entendit les pas feutrés de son père, il se rallongea, caressant son petit Samba. Puis il entendit des voix, son père n’était pas seul. Il était en compagnie de deux hommes, d’après ce que Valdo entendait. Il aurait tellement voulu descendre, et voir à quoi ils ressemblaient, n’ayant jamais vu du haut de ses dix-sept ans quiconque autre que son père, sa nourrice, et son propre reflet.

Un nouvel éclat de verre se fit entendre, puis des cris. « Où est la clé ? » hurlait une voix inconnue aux oreilles du jeune homme. Valdo agrippa le pendentif en forme de clé qu’il portait autour du cou depuis sa naissance. « Où est-elle ? » répéta la voix. « Plutôt mourir que de vous donner son emplacement. »

Et là, un coup de feu brisa les quelques secondes de silence venues s’installer. Une voix disait à l’autre : « On prend ce qu'on est venu cherché, et on sort au plus vite. » De nouveaux pas retentirent dans l’escalier. Pris de panique, Valdo se souvint une fois de plus des paroles de son père : « Cache toi. » Il sauta alors sous son lit, ouvrit la trappe, descendit les quinze marches et attendit dans le noir. Il sentit alors Samba qui l’avait suivi dans sa cachette. La claustrophobie de Valdo se fit vite sentir, il avait de plus en plus de mal à respirer. Passant sa main dans ses cheveux noirs, il essaya de se calmer, mais finit par s’évanouir.

Episode 2 : Premier mort

Lorsque le jeune homme se réveilla, il n’y avait plus un bruit dans la maison. Il monta à tâtons le long des marches, ouvrit la trappe et découvrit sa chambre sans dessus dessous avec son bureau retourné et tous ses papiers de cours que son père avait pris soin de lui enseigner, éparpillé partout par terre. Le jour brillait dehors depuis déjà plusieurs heures, le soleil avait presque atteint son zénith. La clé ! Oui, elle était toujours la, autour de son cou. Valdo se déplaçait lentement, tant ses jambes étaient encore engourdies d’avoir passé la nuit recroquevillé. Il voulu trouver son père, descendit au rez-de-chaussée, et le découvrit mort, tué d’une balle en pleine tête, le poing fermement serré contre son corps. Valdo se jeta à ses pieds et pleura toutes les larmes de son corps. Il ne pleurait pas le fait d’avoir perdu un être cher car en réalité il ne ressentait que très peu d’affection pour lui mais il pleurait d’avoir perdu la seule personne qu’il connaissait, sa nourrice étant morte d’une maladie lorsqu’il avait cinq ans.

Le poing fermé de son père l’intrigua. Il l’ouvrit et vit distinctement écrit les quatre lettres E A T C. Il avait déjà vu ces lettres quelque part. Le jeune homme monta les marches quatre à quatre et arriva stupéfait dans le bureau de son père complètement retourné, comme l’était sûrement le reste de la maison. Le mur du fond ! E A T C étaient les quatre lettres écrites distinctement. Valdo s’en approcha et chercha à découvrir pourquoi elles étaient écrites dans le poing de son père. Il essaya d’appuyer dessus, rien ne se produisait. Il découvrit alors une petite fente. La main du jeune homme était bien trop épaisse pour y passer alors il prit un stylo et essaya de l’introduire. Rien ne se produisit non plus. La dispute d’hier soir lui revint soudain à l’esprit : les deux hommes cherchait ‘‘la clé’’ ! Cette clé lui pendait autour du cou, mais n’en connaissant pas l’utilisation, Valdo essaya donc de la faire entrer dans la fente. C’était sa ! Le mur sembla alors s’ouvrir. Ce n’était en fait qu’un tiroir qui en sortait. Un tiroir presque vide. Une feuille de papier y était posée, pliée en trois. Valdo la prit, la déplia et vit que c’était une lettre qui lui était destinée.

Episode 3 : La lettre

« Cher Valdo,
Si tu lis cette lettre aujourd’hui, cela signifie sûrement que je suis déjà mort. Il faut que tu sortes d’ici, et que tu trouve de l’aide au plus vite. Malheureusement je ne peux pas être plus explicite de peur que cette lettre tombe entre les mains de quelqu’un à qui elle n’est pas destinée. Le seul conseil que je peux te donner est de récolter tout l’argent que tu pourra trouver dans cette maison (je te fais confiance pour chercher au bon endroit), et ensuite de sortir d’ici. Après les grilles du jardin, marche tout droit, et tu arrivera à une ville. Demande alors l’auberge de la poste, on t’indiquera un chemin. Une fois à l’auberge, va parler à Macy, dit lui que tu viens de la part de ton père. Surtout ne laisse aucun signe de toi.
Mon fils, prend soin de toi,
Ton cher père

P.S : Brûle cette lettre au plus vite après l’avoir lue»

Valdo ne comprenait plus rien. Pourquoi son père était-il si méfiant ? Et pourquoi lui avoir interdit toutes ces années de sortir de l’enceinte de la maison alors que maintenant il lui demandait ? Cependant, grâce à son éducation, Valdo était prêt à affronter ce monde inconnu. Il caressa Samba venu le rejoindre et réfléchit. Il se décida alors à suivre les conseils de son père : il brûla la lettre, et sachant où était cachée la fortune du défunt, il s’y rua et pris tout ce qu’il y trouva. Valdo était prêt à partir mais douta que les 5000€ qu’il avait trouvés lui suffiraient, ne connaissant pas la valeur de l’argent.
Il regarda une dernière fois le corps de son père, avant de sortir de chez lui. Il ouvrit avec peine la grande grille du jardin, lança un dernier regard à la seule demeure qu’il ait connue, puis se mit en route vers un nouveau monde inconnu, plein de joies de peines, et de surprises

Episode 4 : Le grand départ


Une longue route arborée s'étendait sous les yeux du jeune homme. Valdo prit son courage à deux mains et se mit en marche. Un faible miaulement retentit, il se retourna et vit le petit Samba qui gampadait derrière lui.
"Comment ai-je pu t'oublier ?" se demanda-t-il. Il prit dans ses bras le jeune félin et recommença à marcher. Le ronronnement de son chat le rassura quelque peu, il était cependant tout ce qu'il y a de plus anxieux.
Les hommes seraient-ils aussi cruels que son père le prétendait ? Pourrait-il trouver de l'aide et des réponses aux nombreuses questions qu'il se posait ?

Après quelque temps de marche, Valdo vit pour la première fois de sa vie un homme. Il n'était pas très grand, les quelques cheveux qui lui restaient sur la tête étaient gris et il portait un imperméable rouge. Le jeune homme n'osa tout d'abord pas l'approcher, mais il en était bien obligé s'il voulait un jour découvrir des réponses à ses nombreuses interrogations.
"Bonjour, dit-il timidemment. Où se trouve l'auberge de la poste s'il vous plait ?"
"L'auberge de la poste ? s'étonna le vieil homme. Il vous reste encore quelques minutes de marche pour arriver à Boyer et vous la trouverez sur la rue principale."
"Merci, répondit Valdo en s'éloignant"

Boyer... C'était donc ça le nom de la ville à laquelle il devait se rendre...
Valdo continuait sa marche lorsqu'il vit apparaître un écriteau rouge et blanc devant lui. "Boyer" était la seule inscription présente, il se rapprochait de sa destination. Le jeune homme avançait doucement et espérait trouver l'auberge le plus vite possible, sans avoir à parler à quiconque.

C'est alors qu'il vit un groupe de cinq personnes sortir d'un bar, et en se rapprochant il vit que cet endroit était ce qu'il cherchait. Il demanda cependant à l'une des cinq personnes où pouvait-il trouver Macy.
"Derrière le comptoir, pour changer!"
Il explosa de rire et s'en alla, accompagné de ses quatre compagnons.

Valdo poussa la porte d'entrée, enfin heureux d'être arrivé à destination. Cependant, il ne se rendait pas compte que ce qu'il venait de faire était une grosse erreur.

Episode 5 : Rencontre Originale


Valdo pénétra dans l'auberge qui faisait aussi office de bar une bonne partie de la journée. Le jeune home s'approcha du comptoir, et aperçu une femme d'une quarantaine d'années qu'il trouvait très belle malgré son age. Ses cheveux noirs ondulaient le long de ses épaules et ses yeux noisette semblaient lancer des éclairs à chaque regard qu'elle posait sur quelqu'un. Elle semblait peu heureuse de voir un chat dans son établissement. Valdo s'approcha d'elle:
"- Bonjour, je voudrais parler à Macy s'il vous plait.
- C'est moi, répondit-elle agressivement. C'est pour quoi ?
- Mon père m'envoie vous parler. Il ... il est mort hier soir, dit-il timidement.
- Son nom ?"
Valdo fut pris de panique, réalisant qu'il ne connaissait pas même le nom de son père. Il attrapa le collier qui lui pendait autour du cou, et la peur se lisait dans ses yeux verts. Les yeux de Macy se posèrent sur son pendentif, et elle reformula sa question:
" - Ton nom ?
- Valdo, hésita-t-il
- Donc ce sera un Coca pour toi, tu peux aller t'asseoir," répondit-elle en montrant une table et en s'éloignant
Valdo, bouleversé et ne comprenant pas la réaction de Macy, s'asseya. Un serveur lui apporta son Coca, qu'il bu doucement en réfléchissant. Le jeune homme sentait les bulles passer une à une au fond de sa gorge lorsqu'il remarqua sur sa serviette un petit mot:
"Minuit, derrière l'auberge. Va prendre une chambre à l'hotel d'à côté pour la nuit, ne reste pas ici. Le Coca est offert par la maison,
Macy"
Valdo se leva d'un bond, chercha Macy des yeux, mais elle restait invisible. Il sortit de l'auberge, inquiet, tenant Samba dans ses bras, et ne remarquant pas qu'un visage familier observait tous ses faits et gestes depuis qu'il avait poussé les portes de ce bar ...

Episode 6 : Rendez-vous nocturne


Valdo avançait dans la nuit, stressé par les rues vides de Boyer. Il ne cessait de se retourner et arriva enfin devant l'auberge de la poste. Il la contourna pour retrouver Macy. Il marchait à tâtons, les lampadaires n'éclairant pas assez son chemin. Des voix brisèrent le silence de la nuit:
" - Viens vite, on a fini ce qu'on avait à faire, on s'en va ! chuchotait la première. Une autre voix d'homme répondit:
- Non, je veux l'attendre !"
Valdo, prit de panique, cherchant à faire le moins de bruit possible, se cacha derrière une poubelle avec Samba dans ses bras. Une troisième voix, cette fois-ci de femme, venant d'une fenêtre de l'auberge s'exclama:
"-Qui va là ?
- Repérés!" cria l'homme et Valdo distingua deux ombres qui s'enfuyait vers la rue. Un bruit de moteur se mit en marche, puis plus rien.
Valdo hésitait encore à bouger, mais la curiosité le poussa à avancer. Ses yeux s'habituèrent peu à peu à l'obscurité, et le jeune homme voyait apparaître les contours d'un corps au sol. Il accoura pour aider, mais se rendit compte qu'il était trop tard ... Macy gisait dans son sang.

Episode 7 : Rencontre Innatendue

Valdo pleurait à chaudes larmes sur le corps de Macy dans le noir. Elle était son dernier espoir, et à présent on lui retirait. Comment allait-il découvrir à présent le lourd secret que cachait son père ? Pourquoi avait-il été tué ?
Le jeune homme entendit derrière lui des bruits de pas, les deux hommes revenaient probablement pour l'achever lui, à son tour. Mais il s'en foutait, à quoi bon vivre maintenant ? Sa vie n'avait aucun sens à présent.
Les pas se rapprochaient et finirent par s'arrêter derrière Valdo. Une main se posa sur son épaule et une voix de femme lui murmura à l'oreille:
"-Viens, ne reste pas ici.
- Non!
- Viens, Valdo, viens..."
Le jeune homme manifesta quelque retenue, désirant mourir à l'instant même, mais cette voix l'intriguait.
Valdo se retourna et vit dans l'ombre les contours d'une jeune fille. Comment connaissait-elle son nom ? Qui était-elle ?
Comme hypnotisé, Valdo se leva, et suivit l'ombre rassurante. Celle-ci fit le tour de l'auberge et lorsqu'elle arriva dans la rue, elle se retourna vers lui, éclairée par les lampadaires. De longs cheveux noirs entouraient son visage, ses yeux rencontrèrent ceux de Valdo.
Le jeune homme eut un sursaut ; il connaissait ce visage.
"- Macy ?" demanda-t-il
Elle sourit à Valdo, et fit signe de la suivre en pénétrant dans l'auberge.

Episode 8 : Une lueur d'espoir


Non, ça ne pouvait pas être Macy, elle était morte, il avait vu son cadavre il y a à peine deux minutes. De plus, elle était trop jeune pour être Macy, et son regard était bien trop doux. Mais qui était-ce donc ?
Valdo entra dans l'auberge derrière la jeune fille mystérieuse. Celle-ci monta deux étages, et pénétra dans une chambre faiblement éclairée. Elle se retourna et le jeune homme aperçut qu'elle était en pleurs. Il s'approcha, voulant la réconforter, ne sachant trop quoi faire, mais elle le repoussa et s'asseyat sur le lit.
" - Tu dois te poser beaucoup de question," dit-elle entre deux sanglots.
Valdo demeurait sans voix.
" - Macy est morte, reprit la jeune fille. C'est bien son cadavre que tu a découvert derrière l'auberge, et c'était bien ma voix qui a fait fuir les criminels. Malheuresement, elle est partie trop tôt, sans pouvoir t'éclairer sur la mort de ton père. Je sais très peu de choses, mais je peux te dire que Macy était ma mère ..." Elle ne pouvait plus parler, ses larmes l'empéchait de dire un mot de plus.
Lorsqu'elle releva la tête et regarda le jeune homme, elle vit que Valdo était comme pétrifié, les yeux fixés sur le pendentif en forme de clé qu'elle portait autour du cou.
" - Ca aussi, il va falloir que je t'explique. Mais pour commencer, couche toi, une dure journée nous attend demain."
Elle s'allongea sur le lit, et avant d'éteindre la lumière et dit en essuyant ses larmes:
" - Au fait, je m'appelle Tina."

Episode 9 : Nuit agitée


Valdo se réveilla, incapable d'ouvrir ses yeux. Il entendait des voix ... deux voix plus précisemment. Deux voix d'hommes une fois de plus, les deux meurtriers !
" - Voila ! Il se réveille ! dit la première
- On va enfin pouvoir récupérer la clé... "
Valdo ouvrit les yeux et distingat deux silhouettes et fut persuadé de reconnaitre la première. Il avait dèjà vu ce visage quelque part, il lui avait déjà parlé. Cette homme en question s'approcha de Valdo et le dévisagea. Il se retourna ensuite vers son compagnon et les deux hommes discutèrent quelques minutes dans l'ombre. Valdo en profita pour regarder autour de lui, et vit qu'il était dans une pièce close, sans meubles, sans fenêtres, et il se tenait assit par terre. L'évasion semblait impossible, aucune porte n'était visible. Il avait été emmené dans une cave où l'on accédait par une trappe. Valdo sentait la panique et la rage lui monter à la gorge. L'homme revint vers lui et étendit sa main vers son cou que celui ci repoussa violemment.
" - Il n'a pas l'air d'avoir envie de coopérer dis moi ... On va devoir le forcer ... Quel dommage, on aurait pu si bien s'entendre! dit-il ironniquement"
Cet homme ... c'était celui qui sortait de l'auberge au même moment où Valdo y rentrait la veille ! Il tendit sa main une fois de plus vers le cou du jeune homme et cette fois ci l'agrippa et serra de toutes ses forces. Valdo se mit à étouffer, sentit ses forces le lacher et s'évanouit.

Episode 10 : De nouvelles révélations


Lorsque Valdo se réveilla, une ombre était penchée au dessus de lui. Il sursauta et fut pris de panique une nouvelle fois.
" - C'est bon, c'est moi, lui dit Tina
- Qu'est-ce qui s'est passé cette nuit ? demanda le jeune homme.
- Il me semble que tu a fais d'horrible cauchemars, vu comment tu t'agitais ! Qu'est-ce que tu a vu pour avoir aussi peur ?
- Les assassins."
Tina recula brusquement et Valdo parvint à voir son visage à la lumière qui passait au travers des volets. Elle semblait fatiguée et apeurée
" - Les assassins, tu dis ?
- Oui, ceux qui ont tué mon père, et ceux qui ont tué Macy. Ils voulaient me prendre la clé ... une nouvelle fois, dit Valdo en tenant son collier.
- On n'est pas en sécurité ici, il va falloir que l'on se cache, répondit hativement Tina.
- Mais ce n'était qu'un rêve! lui rappela le jeune homme.
- Les rêves reflettent parfois si bien la réalité... Viens, on s'en va.
- Attends! Explique moi au moins à quoi leur servirait ce pendentif que je porte depuis ma naissance ?
- Rien de plus que ne leur apporterai le mien, dit-elle en montrant la clé qu'elle portait aussi. Ce n'est pas cette clé qu'ils cherchent ... Mais je t'en ai assez dit. Repose toi pour le moment, et au crépuscule ce soir, on préparera nos affaires pour partir.
- Partir où ?
- Je ne sais trop ... Dors maintenant.
- Mais le jour commence à peine ..."

Episode 11 : Les préparatifs

" - Valdo ! Réveille toi !"
Le jeune homme ouvrit doucement les yeux pour découvrir Tina penchée au dessus de lui.
" - Laisse moi dormir, je suis fatigué !
- Lève toi ! Ca fait des heures que tu dors ! On ne pourra jamais partir si tu continue comme ça ... Allez, debout, et prépare tes affaires.
- Tina, on va où ?
- Il faut qu'on se cache ... on est en danger, toi autant que moi. "
La jeune fille coupa court la conversation, posa un vieux sac entre les deux lits et se mit à le remplir de quelques vêtements, une bouteille d'eau et de quoi faire un repas. Elle s'approcha de son lit et souleva son oreiller pour en sortir un revolver.
" - Ca peut toujours servir, dit-elle"
Elle vit le regard perplexe de Valdo, et décida de lui en dire plus.
" - Ecoute, je ne sais pour quelle raison encore, mais tu possèderai une clé qui permet d'ouvrir un grand trésor. D'après les paroles de ma mère les heures précédant sa mort, je détiendrai une partie du secret de la clé... Elle n'a pas voulu m'en dire plus. Mais ce pendentif que nous portons autour du cou a une autre signification.
- Laquelle ?
- Tu a quel age, Valdo ?
- 17 ans, mais je ne vois pas le rapport avec mon collier.
- Et depuis quand ?
- Le 23 février.
- Je t'en ai dis assez, viens, on s'en va. "

Episode 12 : Un départ précipité



Tina ferma la porte de la chambre derrière Valdo et ils commencèrent à descendre les escaliers. La jeune fille s'arrêta devant la fenêtre qui donnait derrière l'auberge où l'on pouvait à présent voir des barrière de police contournant l'endroit où se tenait le corps de Macy la veille.
" - Merde, dit-elle. Ils sont encore là ... Tout à l'heure, quand tu dormais, je suis descendue pour répondre à quelques questions, et ils m'ont dit qu'ils auraient encore à me parler... Ils sont très suspicieux sur cette mort. On va devoir les éviter, jette juste un coup d'oeil au bar pour me dire s'il reste beaucoup de monde."
Valdo obéit à ces ordres et descendit les marches restantes. Quelques secondes plus tard, il était de retour en courant, avec la frayeur qui se lisait sur son visage. Le jeune homme ne prit pas le temps de tout expliquer, attrapa Tina par le bras et les deux montèrent les escaliers de l'auberge quatre à quatre. Arrivés au dernier étage ils étaient coincés, des pas résonnaient déjà quelques étages en dessous.
" - Par là! cria Tina. Il y a une issue !"
Elle poussa une porte dans l'ombre qui donnait sur le toit et y entraina Valdo. Une vue sur Boyer leur permetter d'apercevoir une horde de policier au rez de chaussée. Il leur fallait donc s'échapper mais en restant en hauteur.

Episode 13 : Un départ précipité


" - Suis moi, on va se cacher derrière la cheminée là-bas !" ordonna Tina.
La cheminée en question se trouvait sur un toit quelques mettres plus loin. Heuresement pour elle et Valdo, les espaces entre l'auberge et les maisons avoisinantes étaient facilement franchissables. Ils se retrouvèrent vite accroupis, l'un contre l'autre bien cachés, lorsqu'ils entendirent des pas près d'eux. Tina prépara le revolver, ses mains tremblaient sur l'arme. Les pas s'arrêtèrent un temps, seuls les voix des policiers quelques mêtres en dessous occupaient ce silence. Un homme présent sur les toits remarqua:
" - Heuresement qu'ils ne nous on pas vu, hein Olivier ? Sinon on aurait été bon pour une série de questions plus emmerdantes les unes que les autres.
- Mais merde! Tu pourrais pas fermer ta gueule un peu ?" lui répondit une autre voix d'homme.
Le corps de Valdo frisonna. C'était eux, une fois de plus, les assassins !
" - Ils n'ont pas pu partir loin, reprit la seconde voix. Mais toi, t'a eu la bonne idée de faire en sorte qu'on ne puisse pas les entendre bouger en parlant ...
- Eh! qu'est-ce que vous faites là haut sur les toits ? cria un policier depuis la terre ferme.
- Voila la merde dans laquelle tu nous a mise ... On est obligé de descendre maintenant", s'exclama Olivier.
Son second fit un signe à celui qui les avait interpelé et lui dit:
" - On voudrait prendre des photos du coucher de soleil pour sa fille !
T'es content maintenant ? Même si t'a pas de gosses, on peut toujours chercher ta clé tranquillement ..."
Tina regarda Valdo, tout aussi inquiet qu'elle ...

Episode 14 : Une chance inespérée


Tina et Valdo étaient à présent dans une position délicate: les deux assassins étaient à quelques mètres d'eux et ne cherchaient qu'à les attraper. La jeune fille aggripait fermement le revolver entre ses doigts, ne sachant que faire. Lui, en revanchen cherchait une solution le plus vite possible. Il eut une idée soudaine et fit signe à Tina. Il se trouvait quelques pas plus loin un espace entre le toit sur lequel ils étaient et le mur suivant. Valdo, se trainant au sol pour ne pas se faire remarqué, avança jusqu'à cet endroit et se laissa glisser progressivement et en accrochant ses mains sous les tuiles. La jeune fille fit de même; leurs deux corps se retrouvèrent suspendus deux étages au dessus du sol. Ils attendèrent ainsi quelques minutes, ce qui leur sembla des heures. Au bout d'un certain temps, l'homme qui paraissait être Olivier prit la parole:
" - Ils nous ont échappés ... Une fois de plus ... On ne va pas rester ici à les chercher des heures...
- Mais IL a dit qu'on devait retrouver la clé et la lui apporter avant samedi à minuit.
- Je sais ce qu'IL a dit... Mais tu la vois là, ta clé ? Viens, on s'en va."
Valdo frissonna, on était jeudi, il allait falloir redoubler d'efforts pour les éviter. Et ils n'étaient pas que deux criminels apparemment ... Quelqu'un d'autre était derrière tout ça ...
" - C'est bon, ils sont partis ... Essaye de remonter sur le toit si tu y arrive."
Une fois en haut, le soleil était presque couché. Tina se mit en marche et dit au jeune homme:
" - L'arbre là-bas va nous permettre de redescendre sur le sol. On ira ensuit vers les écuries de la ville pour passer la nuit, il y a toujours un boxe de libre. "

Episode 15 : En route vers les écuries

Valdo et Tina descendirent tous deux des toits et se retrouvèrent entre deux maisons, au pied de l'arbre qui leur avait servis d'échelle.
"- Bon c'est parti, direction les écuries à la sortie de la ville.
- Il est un peu tôt, non ? Il y restera peut-être encore du monde, remarqua le jeune homme. Et puis, on peut toujours se cacher dans la forêt, on sera moins facilement repérables.
- Non, je préfère passer la nuit dans un endroit que je connais bien.
- Vite, cache toi !" s'exclama Valdo en entendant des bruits de pas qui se rapprochèrent.
Il tira Tina derrière l'une des deux maisons juste à temps pour ne pas être vus.
" - Chut! Arrête-toi, j'ai entendu un bruit," dit une première voix qui fit frissonner les deux jeunes en fuite.
Olivier était de nouveau à quelques pas d'eux, apparemment toujours aussi énervé de ne pas avoir trouvé "sa clé".
" - Non, c'est rien, j'ai du rêvé...
- Donc ton plan, c'est de tuer le cheval de la petite, c'est ça ? lui demanda son collègue.
- Exactement. Et si tout se passe bien, il sera mort avant demain matin." Les voix diminuèrent peu à peu au fur et à mesure que les hommes s'éloignèrent. Tina poussa alors un cri de rage:
" - Ma mère, et maintenant ça ? Mais merde !
- Chut, calme toi, lui dit Valdo. C'est donc pour ça que tu tenais tant à aller aux écuries... Mais tu est sure qu'ils parlent de ton cheval ?
- Mais de qui d'autre? pleura la jeune fille. Il est tout ce qu'il me reste depuis la disparition de mon père et mon frêre et la mort de ma mère. Ils veulent nous faire soufrir! Ils t'ont déjà tout pris, ils s'attaquent désormais à moi.
- Je suis désolé, je ne savais pas...
- On va couper par les bois, c'est plus court. Mais on part maintenant, je veux absolument le récuperer avant qu'il ne soit trop tard."

Episode 16 : Une route peu sure

Valdo et Tina se mirent donc en marche, direction les écuries. Au bout de quelques mètres, le jeune homme s'arrêta et fut pris de panique.
" - Samba! J'ai oublié Samba ! s'écria-t-il.
- Là, calme toi."
Elle lui montra alors son sac, dans lequel était blotti le petit chat. Valdo, soulagé, le pris dans ses bras.
" - Je croyais que toi aussi, ils allaient te prendre ...
- Viens, c'est par ici, lui dit Tina."
Ils pénetrèrent alors dans les bois sombres qui entouraient Boyer. Après quelques minutes de marche silencieuses, Valdo s'inquieta.
" - Euh, Tina ? dit-il. Tu es sûre que c'est par là ? On est déjà passé ici tout à l'heure.
- Si mes souvenirs sont bons, oui ...
- Donc tu n'en sait rien à vrai dire.
- Pas vraiment. "
Pas plus rassurés que précedemment, ils se remirent en marche.
" - Euh, Tina ? redemanda-t-il.
- Oui ?
- C'est toi qui fait tout ce bruit ?
- Quel bruit ?"
La jeune fille se retourna alors, juste le temps d'apercevoir qu'ils étaient suivis.
"- Cours ! "

Episode 17 : Une arrivée brutale

" - Continues tout droit, on arrive presque aux écuries ! " cria Tina hors d'haleine.
Valdo courait le plus vite possible, serrant Samba dans ses bras. Ils étaient suivis par deux hommes, les deux meurtriers, Olivier et son acolyte. Un grand panneau annonçait Les Ecuries de Boyer, ils étaient presque arrivés. Mais le jeune homme ne voyait pas l'interêt de s'y diriger, ils n'y seraient sûrement pas plus en sécurité. Tina coupa par le pré dans lequel brouttait tranquillement deux jeunes chevaux, lui faisant signe de la suivre.
" - Vite, dans le bureau de Tanguy! dit-elle"
Ils y pénetrèrent alors et la jeune fille cria au propriétaire des écuries:
" - Vite, appelle la police, on est poursuivis par deux criminels !
- Oh là, calme-toi Tina, lui répondit-il. Crois-tu vraiment que deux meutriers seraient à tes trousses dans la petite ville de Boyer ? "
C'est alors que les deux hommes dont il était question entrèrent à leur tour.
" - Eux Tanguy! cria-t-elle en larmes. Ce sont eux qui ont tué ma mère et ils sont là pour nous prendre à notre tour !
- Voyons ma belle, calme toi ! Ce ne sont que mes amis Olivier et Martin qui viennent souvent m'aider aux écuries quand il y a trop de travail ...
- Non ! insista Tina. Ils l'ont tué, j'en suis sure, et son père avec !" dit-elle en indiquant Valdo.
L'expression appaisante jusqu'alors présente sur le visage de Tanguy se transforma en sourire inquiétant.
" - Tu es tombée tout droit dans la gueule du loup ma pauvre ..."

Episode 18 : Soirée qui tombe à l'eau

" - Et bien moi, je vais tranquillement rentrer chez moi, dit l'officier Darreau à son collègue Luc Bessier.
- T'a la permission du chef ? demanda-t-il suspicieusement.
- Bien évidemment mon vieux. C'est l'anniversaire de ma femme et j'ai réservé dans un petit restaurant sympa de la ville. Et comme ces derniers temps on fini assez tard, j'en profite un peu ce soir."
Luc regardait avec envie son collègue ranger ses affaires lorsque quelqu'un entra à vive allure dans leur bureau.
" - Darreau, c'est bien toi qui t'occupe de l'affaire EATC ?
- Oui, pourquoi ?
- T'es attendu sur place dans vingt minutes. Le cadavre a été emmené pour une autopsie. Mais vu que sa mort date de plus de vingtquatre heures, le chef veut absolument qu'on fouille la maison maintenant.
- Mais l'anniversaire de ma femme ?
- Ecoute Darreau, c'est pas le moment là.
- Ils ne peuvent pas faire sans moi ce soir ?
- Non Darreau, c'est ta femme qui fera sans toi. Allez, bouge maintenant."
Luc riait gentiment sous cape. Le chef était occupé par une autre affaire, il allait pouvoir rentrer chez lui plus tôt ce soir.
"- Et Bessier, reprit l'homme, viens avec moi, la fille a disparu."

Episode 19 : Meurtre étrange

Nicolas Darreau travaillait depuis maintenant trente ans en tant qu'officier et avait déménagé à Boyer il y a quatre ans suite à un accident. Un malfaiteur lui avait tiré dessus juste avant de s'enfuir. Il avait passé trois semaines à l'hopital et avait ensuite été muté dans un coin plus "tranquille". En quatre ans, il ne s'était occupé que de chiens écrasés ou d'enfants qui font des farces aux voisines. Jamais depuis quantre ans n'avait-il été confronté à une affaire aussi étonnante que celle sur laquelle il travaillait. Il se rendait à présent sur les lieux du crime : un homme d'une cinquantaine d'années avait été assassiné à son domicile.
" - Ah, Darreau, te voila. Viens, on va fouiller la maison.
- Euh, chef ? demanda-t-il. J'ai reservé dans un petit restaurant pour l'anniversaire de ma femme et vu que...
- Non Darreau, ça ne va pas être possible ce soir. Je ne t'ai demandé qu'une seule chose pour l'instant sur cette affaire, c'est de faire des recherches sur la victime et sur le témoin. Mais j'ai besoin de toi sur le terrain. Tous les autres sont incompétents. D'ailleurs, qu'est-ce que t'a trouvé ?
- La victime s'appelait Jean Tabec. Il avait 51 ans et ne travaillait pas. Un héritage lui permettait de subvenir à ses besoins. Il n'a jamais été marié, vis seul et n'a aucun enfant. Le jeune homme qui a découvert le corps était en fait sin employé. Il était chargé de faire toutes les besognes qui nécessitaient de sortir de la maison. Il était déclaré, il n'y a rien de louche là dedans. Il passe le reste de son temps à étudier du droit à 30km d'ici.
- Ce jeune homme affirme que Jean était très distant, parlait très peu et ne sortait jamais de chez lui. Il a découvert le corps en arrivant chez Tabec à 17h, comme tous les jours. "

Episode 20 : Meurtre étrange

" - Apparemment il a déjà été interrogé, repris Darreau. Qu'est-ce que vous avez pu obtenir d'autre de lui ?
- Pas grand chose... Il n'avait jamais le droit d'aller à l'étage mais affirme que Jean était rarement seul. En arrivant à 17h, il le surprit plusieurs fois en pleine discution à l'étage avant qu'il ne descende l'accueillir. Mais le jeune homme ne vit jamais qui que soit d'autre que Jean chez lui.
- Vous avez trouvé des traces d'un autre habitant ici ?
- On n'a fouillé que le rez-de-chaussée pour l'instant, on va attaquer l'étage. Jusque là, rien de suspect mis à part deux assiettes et deux paires de couverts dans l'évier. Jean n'était donc pas seul pour son dernier repas. Mais vu que son employé ne venait que la semaine et qu'il a devouvert le corps aujourd'hui et qu'on est lundi, Jean peut être mort depuis vendredi soir ... On n'aura les résultats que demain matin. En attendant, viens, on va fouiller l'étage."

Episode 21 : Une disparition ?

Luc Bessier et son collègue étaient en route vers l'auberge de la poste. La gérante y avait été trouvée morte le matin même et sa fille venait de disparaitre. Ils avaient quitté les lieux du crime à peine une heure auparavant et devaient s'y rendre à nouveau.
" - Rebonjour, dit l'officier Bessier en pénétrant dans l'auberge.
- Bonsoir messieurs, dit le jeune serveur qui avait découvert le corps de Macy et qui venait de les appeler pour la disparition de Tina. Merci d'avoir fait aussi vite. Je peux vous servir quelquechose à boire ?
- Non, répondit Luc. On voudrait faire au plus vite. Retracez-moi la journée de Tina le plus exactement possible s'il vous plait.
- Et bien, ce matin elle s'est levée aux alentours de neuf heures, et c'est à ce moment là que je lui ai appris la mort de sa mère. Elle n'a pas dit un mot, est remontée à sa chambre et n'est redescendue qu'une fois pour venir chercher à manger. Ensuite vous êtes venus l'interroger et elle n'a pas été très bavarde. Je lui ai alors demandé de ne pas quitter l'auberge de la journée en raison des circonstances. Mais je ne peux pas veiller seul sur elle et sur les clients. Elle a donc échappé à ma vigilance ...
- Vous avez essayé de la chercher, de l'appeler ?
- Son portable est coupé et je ne peux pas partir à sa recherche et laisser l'auberge comme ça.
- Vous avez constaté sa disparition il y a combien de temps ?
- Environ une demie heure.
- Bien. Et où serait-elle allée ?
- Ah non, vous n'avez pas compris. Tina ne partirai jamais comme ça, sans prévenir. Elle s'est fait enlever, j'en suis sûr. Et le seul endroit où elle aurait pu aller, c'est aux écuries. Mais le lundi, c'est le jour de repos de son cheval, donc rien à chercher de ce côté là.
- Bien, merci. On va voir ce qu'on peut faire. Au revoir !"
Une fois sortit de l'auberge, Luc explosa de rire.
" - Completement allumé ce type ! Nan mais t'as vu ? La fille de son ancienne patronne est partie sans dire un mot, et ça y est, il pense qu'elle a été enlevée. Et il aurait pu la chercher avant de nous appelé quand même... Ah non, j'oubliais, il ne peut pas laisser l'auberge "comme ça" ! dit-il ironiquement.
- Oui, mais la mère de cette jeune fille a été assassinée il y a à peine vingtquatre heures... J'irais quand même aux écuries, juste pour avoir la conscience tranquille, lui répondit son collègue.
- Et bien, en route !"

Episode 22 : EATC

Darreau montait lentement les escaliers de l'ancienne demeure de Valdo tout en réfléchissant.
" - Vous n'avez toujours pas trouvé pourquoi les quatre lettres EATC étaient inscrites dans sa main? demanda-t-il à son chef.
- On pense avoir une explication. Dans son bureau, sur le mur du fond, il y avait ces quatre lettres inscrites. On a donc regardé les papiers éparpillés dans la piece et on est tombé sur ce qui ressemblerait à un arbre généalogique. Quatre des noms sont écrits en rouge et entourés. Leurs initiales sont EATC et ces quatre personnes sont aussi les seules munies d'une photo. Bizarrement, la derniere ligne a deux cases non-remplies et d'après les noms, l'arbre ne représenterait pas une famille.
- Et si tu as déjà vu tout ça, pourquoi tu m'appelle alors que je pourrais être avec ma femme à celebrer son anniversaire?
- Il y a une chambre qui donne sur les escaliers. Elle a été completement dévastée, surement suite au meurtre de Jean. On y trouvera surement le mobile du crime. Je t'attendais pour la fouiller."
Darreau et son chef pénetrèrent dans la chambre en question. Le petit bureau de Valdo était renversé, ainsi que tous les cours que lui avait enseignés Jean. Les deux policiers se mirent à examiner les feuilles éparpillées, mais ne découvrirent rien. Darreau remarqua que le lit avait été chamboulé et s'en approcha. Le lit était fixé au sol et ne pouvait être décalé. Il était assez haut pour pouvoir se cacher en dessous, l'officier s'y glissa donc et de heurta à une poignée.
" - Chef, je crois avoir trouvé ce que l'assassin cherchait." Darreau fit coulisser la trappe et descendit les quelques marches munit d'une lampe de poche. Il n'aboutit qu'à un mur en béton, et remonta déçu.
" - Ce qu'il cherchait devait se trouver la dessous le soir du crime. Mais cette chose n'y est plus maintenant ..."