Le Forum de MonHaras
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Le Forum de MonHaras

Le rendez-vous des Haranautes !
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-45%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go /1 To
1099.99 € 1999.99 €
Voir le deal

 

 Les soins courants

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Cachou
Modératrice Forum
Modératrice Forum
Cachou


Nombre de messages : 23
Devise : Si tu ne peux être une étoile au firmament, soit une lampe dans ta maison ( Proverbe Arabe)
Date d'inscription : 01/09/2006

Les soins courants Empty
MessageSujet: Les soins courants   Les soins courants EmptyDim 24 Sep 2006 - 18:03

Sommaire du post :

> Le pansage
> L'alimentation du cheval
> L'entretien des pieds


Dernière édition par le Dim 24 Sep 2006 - 18:25, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Cachou
Modératrice Forum
Modératrice Forum
Cachou


Nombre de messages : 23
Devise : Si tu ne peux être une étoile au firmament, soit une lampe dans ta maison ( Proverbe Arabe)
Date d'inscription : 01/09/2006

Les soins courants Empty
MessageSujet: Re: Les soins courants   Les soins courants EmptyDim 24 Sep 2006 - 18:04

LE PANSAGE


Que le cheval soit monté ou non, il doit être brossé et ses pieds doivent être curés tous les jours. C’est essentiel pour son hygiène et sa santé et cela permet de déceler d’éventuelles blessures.

Le pansage permet de débarrasser les poils de la boue, de la poussière et du crottin tout en nettoyant la peau. Il aide aussi à détendre les muscles du cheval et à stimuler sa circulation sanguine.


Le matériel indispensable au pansage :

- Étrille
- Bouchon
- Brosse douce
- Cure-pieds

A cela peuvent s'ajouter :
- Eponge
- Chiffon
- Pot de graisse et pinceau
- Peigne


Comment procéder :

On commence généralement par curer les pieds pour les débarrasser du crottin ou encore de la terre. Il faut également vérifier si un caillou (ou tout autre corps étranger) ne s'y est pas logé et si c'est le cas, le retirer. Par la même occasion, il faut vérifier l’état des fers. Bien des blessures sont ainsi évitées.

On utilise ensuite l’étrille sur les parties charnues du corps, parfois même sur le ventre si la peau du cheval n’est pas trop sensible. Il suffit de frictionner la peau d’un mouvement circulaire avec l’étrille pour soulever les poils. On trouve des étrilles en caoutchouc ou en métal. Le choix dépend de l’utilisation qu’on compte en faire et de la sensibilité de la peau du cheval.

Vient ensuite le bouchon, aussi appelé brosse dure. Comme l’étrille, il aide à décoller le poil et à soulever la poussière, sans toutefois l’enlever. Il faut éviter de passer un bouchon aux poils trop durs sur les parties osseuses.

On poursuit ensuite le pansage avec la brosse douce dans un mouvement de "va et vient" ou "de "gauche à droite" qui permet de lisser le poil en retirant la poussière précédemment soulevée. Elle peut être passée sur l’ensemble du corps. Il vaut mieux la prendre de taille relativement petite avec des poils denses et serrés. Frotter l’étrille contre la brosse douce permet d'enlever la poussière s’étant glissée dans cette dernière.

Finalement, il ne reste plus qu’à démêler la crinière à l’aide de la brosse dure et de la lisser avec la brosse douce. Pour démêler la queue, il vaut mieux y aller mèche par mèche et dénouer les nœuds avec ses doigts. Le peigne peut être utilisé pour désépaissir et/ou égaliser la crinière. L'éponge humide permet de nettoyer les parties délicates et sensibles du corps du cheval comme les yeux, les naseaux, la bouche ainsi que les organes génitaux.

Il est toujours possible de compléter le pansage en passant un coup de chiffon pour lustrer le poil ou en nattant les crins mais cela n’est pas indispensable.

ll ne faut pas omettre de graisser les sabots lorsque c'est nécessaire à l'aide d'un pinceau.


Le pansage est une action que tout cavalier qui se respecte devrait effectuer pendant une vingtaine de minutes environ, avant et après la monte du cheval. C’est par ailleurs un excellent moyen d’apprendre à mieux connaître sa monture.


Mel
Revenir en haut Aller en bas
Line
Administratrice
Administratrice
Line


Nombre de messages : 3281
Age : 40
Devise : A mi-chemin entre mes rêves et ma réalité...
Date d'inscription : 31/07/2006

Les soins courants Empty
MessageSujet: Re: Les soins courants   Les soins courants EmptyLun 8 Jan 2007 - 22:04

L'ALIMENTATION DU CHEVAL


Le cheval est un animal herbivore. Son alimentation est donc composée principalement de végétaux sous forme d'herbes, de fourrages et de céréales. Mais il se nourrit également de fruits, de légumes et de quelques tubercules.

Son alimentation est primordiale à sa santé, à son équilibre et doit être adaptée à son mode de vie (pré ou écurie) ainsi qu'à son activité et à son état (âge, gestation...).


Le respect de son système digestif :

- Peu mais souvent : Le cheval est un animal qui grignote. La capacité de son estomac est petite par rapport à son poids. Elle est d'environ 15 à 18 litres pour un cheval de 450 kg. Il est donc nécessaire de fractionner son alimentation en plusieurs prises au cours de la journée, de préférence à heures régulières.

- L'ordre de distribution : Le système digestif d'un cheval est complexe et fragile. Il faut donc respecter un ordre de distribution afin de faciliter et d'éviter les coliques et les problèmes de digestion. On donne d'abord les fourrages (qui contiennent les fibres nécessaires à la digestion) ensuite les concentrés alimentaires (moins digestes).

- L'abreuvement obligatoire : Les besoins en eau du cheval sont très importants, il peut ainsi boire jusqu'à 40 litres d'eau par jour de repos et bien plus si il a une activité importante. Le cheval doit toujours avoir à disposition de l'eau fraîche et propre. Elle permet l'absorption des aliments et réduit le risque de coliques.

- La tranquillité : Un cheval doit pouvoir manger au calme, sans stress et il doit également pouvoir bénéficier d'un temps de digestion.


Une alimentation équilibrée :

L'alimentation doit être abondante pour satisfaire l'appétit du cheval, digestive pour faciliter le transit intestinal et énergétique pour répondre aux besoins du cheval. Il convient donc de lui donner une alimentation diversifiée et de bonne qualité afin d'apporter tous les nutriments dont il a besoin.

"3, 2, 1 : Manger !"

La composition idéale d'une alimentation journalière est constituée de 3 graines, de 2 fourrages et d' 1 complément alimentaire.

Le fourrage : Il contient les fibres nécessaires à la digestion et permettent de remplir l'estomac du cheval.
Le foin : Industriel ou naturel, il contient des herbacés nourrissants. Il ne doit être ni humide, ni poussiéreux.
La paille : Moins nutritive que le foin, elle peut être mangée en abondance.
L'herbe fraîche.

Les concentrés alimentaires : Il sont composés essentiellement de céréales et de graines. Ils ont une grande valeur nutritive.
Les céréales et les graines : Les chevaux en raffolent. Il faut cependant faire attention car elles sont assez agressives pour l'estomac et ont une très grande valeur énergétique. Le plus souvent, elles sont préparées et mélangées pour rendre l'ensemble plus digeste.
L'orge : Réputée pour son apport énergétique, elle n'est pas très digeste donnée sous forme de grains entiers. Elle se donne donc bouillie, floconnée ou concassée pour faciliter la digestion.
L'avoine : Energétique, digeste et légère, elle est la plus utilisée.
Le maïs : Il sert surtout aux mélanges et rend l'avoine et l'orge plus digeste grâce à son apport en fibres.
Le son : Peu nutritif mais utilisé dans les mélanges.

Les granulés : De fabrication industrielle, les granulés sont composés de céréales, de fourrages, de vitamines et de minéraux. Ils ont l'avantage d'être facile d'utilisation et adaptés aux besoins des chevaux mais sont moins appréciés des chevaux que les céréales et les graines à l'état naturel.

Les compléments alimentaires : Ils diffèrent dans leur utilisation en fonction du travail du cheval, de son mode de vie, de son âge et de son état (gestation, maladies...). Ils peuvent aussi être utilisés dans l'éducation du cheval sous forme de récompenses.
Deux catégories : Les naturels que sont les racines de pissenlit (remplies de minéraux), l'huile végétale (aide à la pousse du poil), le sel (souvent sous forme de pierre, il comble une perte de minéraux, conséquence de la sueur), les fruits et légumes (souvent utilisés comme récompenses et remplis de vitamines)... et les industriels (ou faits maison) c'est à dire la levure (pour les chevaux âgés), les mashs (aident à la digestion occasionnellement), les pierres de vitamines, les friandises...


Les soins courants 6988199

Histoire qui déguste ses pommes coupées en quartiers love (Hep Lady)


Des rations adaptées :

"2, 1 : digérer !"

Il est nécessaire de bien calculer les rations alimentaires en fonction des besoins propres du cheval. Elles varient selon des critères de poids, d'âge, de mode de vie, de condition physique et de la quantité de travail effectuée par le cheval.

La référence de base est de 2/3 de fourrage et d'1/3 de concentrés d'aliment pour l'entretien d'un cheval au repos, sachant que la part de concentrés peut augmenter en fonction des besoins du cheval.
Par exemple : un cheval de compétition qui travaille au minimum 2h par jour intensivement mangera 40 % de fourrage et 60 % de concentrés aliments.

Le calcul : Pour les compléments alimentaires, l'unité de mesure est l'Unité Fourragère du Cheval (UFC). Chaque kilo d'aliment correspond à une valeur UFC en fonction de ses qualités.
Par exemple : 1 kg d'orge vaut 1 UFC et 1 kg d'avoine vaut 0,88 UFC.

L'entretien : Il se calcule en fonction du poids du cheval et sert au maintien de l'organisme. Ce rapport reste fixe.
- La quantité de fourrage nécessaire est de 2 à 3 kg pour 100 kg (foin naturel), de 1 à 1,5 kg pour 100 kg (foin industriel).
- La valeur de l'UFC est de 2,5 + 0,5 par 100 kg.
Ainsi un cheval de 400 kg au repos mangera par exemple : 4 kg de foin industriel et 4,5 kg d'orge.

La phase de reproduction : Elle concerne tous les apports énergétiques nécessaires en fonction des caractéristiques propres du cheval (âge, activité, gestation...).
- Pour les fourrages, on ajoute + 20 % de quantité pour un cheval au travail ou en gestation ou encore un étalon en activité de reproduction.
Une jument qui allaite doit manger 2 kg de fourrage par 100 kg.
- L'UFC augmente de 0,5 unité par heure de travail journalier, de 0,5 unité par saillie pour étalon, de 1 unité durant la gestation, de 2 unités durant l'allaitement. Pour les poulains en pleine croissance, l'UFC peut augmenter jusqu'à 5,5 entre 6 mois et 12 mois.



Il est donc important pour la bonne santé du cheval de :

- Respecter son appareil digestif
- Lui donner des aliments adaptés
- De bien calculer les rations
- Et surtout, ne pas oublier de l'abreuver !


Cachou
Revenir en haut Aller en bas
http://panashou.canalblog.com/
Line
Administratrice
Administratrice
Line


Nombre de messages : 3281
Age : 40
Devise : A mi-chemin entre mes rêves et ma réalité...
Date d'inscription : 31/07/2006

Les soins courants Empty
MessageSujet: Re: Les soins courants   Les soins courants EmptyVen 27 Avr 2007 - 11:48

L'ENTRETIEN DES PIEDS


Tout amoureux des chevaux le sait bien, l'entretien des pieds du cheval est essentiel. Il est donc nécessaire de vérifier leur bon état, et d'effectuer ou de faire effectuer les soins appropriés.


¤ Parer et ferrer les pieds

Ces deux activités sont réalisées par le maréchal-ferrant.

Le sabot est une enveloppe cornée, composée de kératine, (comme l'ongle chez l'homme) qui protège les chairs du pied en le recouvrant. La corne du cheval pousse donc régulièrement. C'est là que le maréchal-ferrant intervient pour parer les pieds, c'est-à-dire tailler la corne des pieds trop longs, les remettre d'aplomb si la pousse n'est pas régulière, et pour les chevaux ferrés, changer la ferrure.



Le ferrage consiste pour le maréchal à poser des fers spécialement étudiés et adaptés à la morphologie du cheval dont il s'occupe. De façon générale, les fers sont destinés à protéger les pieds des chevaux qui travaillent, car leur activité est en principe plus intense qu'à l'état naturel.
Il est conseillé de ferrer les chevaux toutes les quatre à six semaines en moyenne, bien entendu cette fréquence est variable selon les chevaux.

Le ferrage n'est pas obligatoire, il appartient à chaque propriétaire de le faire ou pas, en fonction de ses convictions. En effet, les adeptes du travail "pieds nus" sont de plus en plus nombreux.


¤ Curer les pieds

La surveillance des pieds est un travail quotidien. Avant et après chaque séance de travail, le cavalier doit curer et nettoyer les pieds de sa monture, afin de s'assurer que le cheval n'a pas de blessure (bleime, clou de rue...), de chaleur anormale au niveau du pied, ou tout simplement un caillou coincé sous le pied.





Il faut également en profiter pour vérifier l'usure et la bonne tenue du fer.
Lors de balades en extérieur, il peut donc s'avérer très utile d'avoir un cure-pieds de poche sur soi, on ne sait jamais...


¤ Graisser les pieds

Pour pouvoir remplir correctement son rôle propulsif et amortisseur, il faut que la corne puisse conserver sa souplesse, d'où la nécessité pour le cavalier de graisser les pieds de sa monture.

Comment ca marche ?
Il faut savoir que l'eau pénètre dans le sabot, par effet de capillarité. Le pied du cheval est donc en quelque sorte naturellement hydraté, cependant, lorsque le pied transpire, pendant l'effort par exemple, l'eau s'évapore et le pied s'assèche. Le rôle de la graisse consiste donc à conserver au maximum à l'intérieur du pied l'eau qui y est présente.
Une à deux fois par semaine, à l'aide d'un pinceau, il faut donc graisser l'ensemble du pied (paroi, périople, car c'est là que la corne est produite, et sole).




De façon plus spécifique, le cavalier peut utiliser des produits différents, en fonction de l'état des pieds de son compagnon. Voici quelques exemples :

    - L'huile de Laurier : elle accélère la pousse de la corne et prévient le déssèchement du sabot et l'apparition des seimes. Il existe également ce qu'on appelle l'"onguent vert", dont le principale composant est l'huile de laurier, qui contribue à l'hydratation des sabots secs.
    - L'onguent blond : en principe ennrichi en huile de foie de morue, l'onguent blond protège et nourrit la corne.
    - Le goudron de Norvège : reconnu pour ses vertus désinfectantes, le goudron est un produit naturel préconisé en particulier pour la prévention et le traitement des fourchettes pourries, car il permet d'assécher le pied. Il ne s'applique que sur la sole et les fourchettes, pas sur la paroi.

Cette liste est bien entendu non exhaustive, car il existe de nombreux produits plus ou moins efficaces. De plus, un même produit peu être nommé différemment selon les fabricants : renseignez-vous bien avant tout achat.

Enfin, il existe également des vernis pour les sabots (noirs ou incolores), qui n'ont pas d'action particulière sur la corne et qui sont surtout utilisés à des fins esthétiques, lors des concours de modèles par exemple.

/!\ A noter : Même si celà peut paraître évident, il est préférable de ne pas graisser les pieds avant la visite du maréchal-ferrant.

Susu
Revenir en haut Aller en bas
http://panashou.canalblog.com/
Contenu sponsorisé





Les soins courants Empty
MessageSujet: Re: Les soins courants   Les soins courants Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Les soins courants
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Forum de MonHaras :: Le Cheval et les Haranautes :: Le QG équitorial-
Sauter vers: