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 Les pathologies équines

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Cachou
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MessageSujet: Les pathologies équines   Les pathologies équines EmptyDim 24 Sep 2006 - 18:02

Sommaire du post :

> La teigne - Le sujet pour en parler
> Les seimes
> Les tics

> Les coliques
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MessageSujet: Re: Les pathologies équines   Les pathologies équines EmptyJeu 12 Oct 2006 - 10:38

LA TEIGNE


La teigne est une infection située au niveau des poils causée par des champignons microscopiques tel que le trichophyton. Le parasite se nourrit du poil et colonise par la suite les follicules de la peau, ce qui cause une inflammation cutanée qui provoque de fortes démangeaisons.


Les causes :

Les principaux concernés sont les jeunes chevaux n’ayant pas un système immunitaire assez développé pour y faire face.

Ces champignons supportant mal la lumière (ils ont plus de facilité à se développer dans un environnement sombre et humide), il y a plus de cas de teigne en hiver.

Il faut faire très attention lorsqu’un sujet est diagnostiqué et éviter de le mettre en contact avec les autres chevaux, même indirectement (matériel de pansage à désinfecter, etc.) car la mycose est très contagieuse et se transmet rapidement.


Les symptômes :

Heureusement, la teigne n’est pas difficile à diagnostiquer puisque les symptômes sont assez caractéristiques. Dans l'ordre :

1. Apparition de plaques circulaires (surtout sur l’encolure, les épaules et la tête).
2. Hérissement des poils au centre de ces plaques.
3. Perte des poils à l’intérieur de ces mêmes plaques.
4. Les plaques s’étendent sur tout le corps et risquent de s’infecter.


Les solutions :

Le traitement n’est pas bien compliqué mais le cheval ne peut pas être monté pendant quelque temps. Le soulagement est rapide. Par contre, le poil repousse plus tardivement.

Il faut tout d’abord mettre le cheval en quarantaine (très important pour éviter la contamination) et désinfecter tout son matériel. La personne s’en occupant devra d’ailleurs désinfecter ses mains elle aussi.
Le cheval devra subir un shampooing à base de Polividone et être rincé à l’Omavesal. Finalement, une pommade locale pourra compléter le traitement.

Celui-ci varie selon les vétérinaires et les endroits mais normalement, malgré la longueur du traitement, il est très efficace.


Mel
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MessageSujet: Re: Les pathologies équines   Les pathologies équines EmptyLun 27 Nov 2006 - 18:46


LES SEIMES


Définition

Les seimes sont des fissures verticales de la paroi du sabot, qui peuvent se produire sur le pied antérieur comme le pied postérieur.
Elles sont classées en fonction de leur localisation sur le pied : en pince (avant du pied), en quartier (sur le côté du pied) ou en talons (arrière du pied).




Symptômes

Les seimes sont douloureuses et deviennent facilement le siège d'infections. Les seimes en quartier et en talons sont considérées comme les plus graves, car elles touchent souvent des parties très sensibles du pied.

Certaines seimes, dites «seimes d'herbage » ou « de pâture », se produisent chez les chevaux déferrés, et se développent à partir de la base du sabot, pour remonter vers la couronne. Ce type de seime ne fait pas forcément boîter le cheval, sauf si la fissure finit par atteindre des chaires vives, et que des bactéries y pénètrent, provoquant une infection.

La seime en pince, également appelée « pied de boeuf », est une grande fente verticale sur la partie avant du sabot. Les seimes peuvent également se développer du haut vers le bas du sabot, et provoquer douleur, boiterie et surinfection.

Causes

Les causes des seimes sont multiples :

    - Elles peuvent être dues à une blessure au niveau de la couronne (bourrelet périoplique), ce qui entraîne une interruption de la pousse de la corne : dans ce cas, la seime va s'étendre du haut vers le bas.
    - Elles peuvent également être causées par une lésion sur la zone d'appui du sabot, qui va s'évaser et se fissurer : la seime va alors se développer du bas vers le haut.
    - Autres causes possibles : une pression sur le pied trop forte (mauvais aplomb par exemple), par un pied fragile ou trop faible, une corne trop sèche donc cassante, un sabot trop long, ou encore un choc sur un sol très dur.


Les pathologies équines Seime2bv9
Photo : iztok.glazer.si


La douleur et la boiterie sont notamment provoquées par le pincement de la chair feuilletée du pied qui rattache la partie vivante du pied à la corne, appelée podophylle, par les deux bords de la seime.

Traitement

Le traitement des seimes est toujours de longue durée, car contrairement à la peau, la corne est composée de cellules mortes, il est impossible de faire se ressouder les bords de la fissure : il faut donc soigner et surveiller le pied au rythme de la poussée de corne.

Par conséquent, le traitement des seimes nécessite la présence du maréchal-ferrant et du vétérinaire.
Tout d'abord, il vont pouvoir déterminer ensemble si la seime n'est pas la conséquence d'un défaut mécanique, un défaut d'aplomb par exemple. Ils pourront ainsi soigner la seime, et faire en sorte d'éviter qu'à l'avenir d'autres seimes ne fassent leur apparition.

Le maréchal-ferrant peut également « barrer la seime », c'est-à-dire creuser la corne à l'horizontale de la fissure, dans le but de bloquer sa progression. Il pourra parfois être amené à poser des fers spécifiques au traitement de la seime.

Pour une seime complète et profonde, le vétérinaire quant à lui peut, selon sa configuration, soigner la plaie, la bloquer à l'aide d'agrafes, de sutures metalliques ou encore de résines synthétiques. Une intervention chirurgicale peut parfois être requise.

En conclusion, comme il vaut toujours mieux prévenir que guérir, pour éviter l'apparition de seimes, il est nécessaire :
    - d'entretenir soigneusement les pieds
    - d'hydrater convenablement la corne.
    - de faire parer les pieds régulièrement.
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MessageSujet: Re: Les pathologies équines   Les pathologies équines EmptyLun 8 Jan 2007 - 21:48

LES TICS


Les tics sont des troubles du comportement, se manifestant sous la forme de gestes stéréotypés et répétitifs. La plupart des tics font partis des vices rédhibitoires, ils peuvent donc faire annuler la vente d’un cheval.


Les causes :

Ils sont le signe d’un mal de vivre, d’une inadaptation du cheval à son mode de vie. Il ne faut pas chercher à les cacher car ils s’aggravent malheureusement souvent avec le temps.
Tiquer permet au cheval de secréter des endorphines, c'est à dire de la morphine naturelle qui a pour effet de calmer.


Les différentes sortes de tics :
(liste non exhaustive)

- Le tic à l’appui : le cheval prend appui avec ses incisives sur un support quelconque (porte de box, abreuvoir…), contracte son encolure et émet un bruit caractéristique, comme un "rot".
Malgré ce qu’on pourrait penser, dans ce cas précis le cheval n’avale pas d’air.
- Le tic à l’air : ce tic est très proche du tic à l’appui, sauf que le cheval a simplement besoin de ramener le menton vers son encolure sans s’appuyer.
- Le tic de l’ours : le cheval se balance d’un antérieur sur l’autre, ce qui fatigue inutilement le cheval.
- L’automutilation : ce tic se retrouve le plus généralement chez les entiers, le cheval se mord le poitrail et/ou les flancs.
- La déambulation : le cheval tourne perpétuellement en rond dans son box.


Les autres tics moins courants :

- Le cheval sort sa langue quasiment tout le temps.
- Le cheval claque ses lèvres l’une contre l’autre, il est dit "cheval casse-noisettes".
- Le cheval grignote tout ce qui est à sa portée (porte de box, etc.).
- Le cheval tape contre les murs en donnant des coups de pieds.
- Le cheval gratte le sol avec ses antérieurs.

Attention : Ces deux derniers comportements ne sont pas considérés comme des tics si ils sont liés à l’excitation de la ration ou à l’excitation par un élément extérieur.


Les solutions :

Il faut avant tout permettre au cheval d’avoir des contacts avec ses congénères et d’avoir accès, si possible, à l’animation extérieure. On peut prévoir des boxes conçus de façon à ce que les chevaux puissent se voir entre eux.

Un cheval a un besoin important d’activités, c’est pourquoi un travail régulier, des sorties au pré ou au paddock sont nécessaires.

Certains tics peuvent entraînés des douleurs, une visite vétérinaire est alors la bienvenue. Si la visite vétérinaire ne montre pas de problèmes particuliers, on peut essayer tout simplement de placer un jouet (ballon suspendu ou autre) dans le box du cheval.

Si il y a possibilité, une bonne solution est de placer un compagnon avec le cheval : un poney, une chèvre voire même un lapin si le cheval fait attention.

Pour finir un traitement homéopathique peut aider certains chevaux, mais quelque soit le « remède » choisit, ce dernier ne sera pas forcément efficace et si il l’est, le comportement du cheval sera long à modifier, il faudra compter en semaines voire en mois.


Exemple de prévention :

Pour les chevaux qui ne le sont pas, le simple fait de les mettre sur une litière de paille va leur permettre de s'occuper en grignotant. En effet, d'après les vétérinaires, il faut environ 7 kg de fourrage, tous confondus, par jour pour éviter l'ennui.

Chlomouche
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MessageSujet: Re: Les pathologies équines   Les pathologies équines EmptyMer 24 Oct 2007 - 15:11

Les coliques

Chez les chevaux, on appelle « coliques » toutes les maladies dont le symptôme principal consiste en de violentes douleurs au ventre. malade Les causes sont donc aussi variées que les traitements. Les crises de coliques sont à prendre très au sérieux car elles peuvent être mortelles très rapidement, même avec l'intervention d'un vétérinaire. Sniffouille

Comment reconnaître un cheval en colique ?

Ce symptôme se manifeste par certains comportements particuliers du cheval parmi ceux-ci :

- la douleur le rend nerveux
- il ne s'intéresse pas à ce qui l'entoure
- il tourne la tête pour se regarder les flancs
- il se roule ou se couche
- coups de postérieurs dans le ventre
- diarrhée ou au contraire absence de crottin
- refus de boire et de manger
- aucun bruit intestinal
- fièvre (supérieure à 38° C)
- rythme cardiaque et/ou respiratoire accéléré (normalement au repos : moins de 50 battements/minute et 14 cycles respiratoires/minute)
- sudation anormale
- tremblements


Que faire en cas de colique ?

Le premier réflexe est d'appeler le vétérinaire en urgence.Les pathologies équines Telephone04
En attendant son arrivée et si le cheval n'est pas trop nerveux, on peut l'empêcher de se rouler et le couvrir. Il est parfois recommandé de le faire marcher, mais selon sa cause, cela pourrait aggraver la maladie : dans le doute, il vaut mieux s'abstenir.
Attention, le cheval (même habituellement très gentil) peut devenir dangereux à cause de douleurs extrêmement violentes : aveuglé par sa souffrance il peut bousculer ou blesser quelqu'un. Il vaut mieux alors éviter de prendre trop de risques en s'occupant de lui.
On fera gagner du temps au vétérinaire en faisant le point sur de précieuses informations : si le cheval a déjà eu des coliques auparavant et leurs causes si elles sont connues, alimentation habituelle, date et produit de la dernière vermifugation, traitement vétérinaire en cours ou récemment arrêté, vaccins, changement dans son mode de vie (alimentation, travail, congénères, hébergement, etc...), température, rythme cardiaque et respiratoire, comportement alimentaire anormal (manger du bois ou de la terre), tic à l'aérophagie (le cheval avale de l'air), etc...


Quelques causes fréquentes de colique :

- Les chevaux sont sensibles au stress : un changement dans leur mode de vie peut leur provoquer une crise de colique (compétition, rester seul, manque d'exercice, etc...).

- L'intestin grêle est très long et étroit. Il peut être sujet à des bouchons dûs à toutes sortes de choses : vers, terre, sable, bois, paille ou un aliment mal mâché. La fin du gros colon se resserre en entonnoir : des bouchons sont fréquents à cet endroit. Ces coliques dites « de stase » peuvent développer rapidement de dangereuses complications si le transit intestinal est bloqué. nooon !

- Certaines parties du système digestif sont « flottantes », c'est à dire qu'elles ne sont pas fixées entre elles peuvent se déplacer dans le corps du cheval : elles peuvent alors se coincer et former une hernie. L'hernie peut stopper le transit intestinal et la circulation sanguine, provoquant une nécrose de la partie coincée : le cheval devra alors être opéré d'urgence et aura peu de chance de survie même après cette opération chirurgicale. Sniffouille

- Le gros colon est le lieu de la digestion par la flore intestinale qui produit du gaz : une surproduction de gaz fait gonfler le colon, parfois jusqu'à la rupture. aaah

- Comme les humains, les chevaux peuvent aussi avoir des ulcères à l'estomac ou des cancers au niveau de leur système digestif.
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